Arcturus Aurélian
Messages : 60 Date d'inscription : 06/03/2014
| Sujet: Douzième symposium du Salon Lun 30 Jan - 3:56 | |
| - Citation :
- Chers pairs,
J'ai le plaisir de vous inviter au douzième symposium du Salon. Ce dernier suit de près le débat qui à eu lieu lors de la précédente édition.
Après avoir assez consensuellement établi que les chasseurs de démons étaient comme l'on pourrait dire, des bombes à retardement, ce débat aura pour départ une réflexion sur la manière de gérer ce problème à en devenir, tant du point de vue technique que d'un point de vue socio-politique, et de porter une réelle réflexion sur les risques encourus et les solutions qu'on peut y apporter.
Ce prochain symposium se tiendra le Mardi 7 Février
Vous trouverez ci-joint le compte-rendu du précédent symposium afin de vous remettre à jour sur le débat qu'il y à eu lieux. Merci à monsieur Ombriel Clairelame pour la qualité de celui-ci.
Bonne journée à tous! - Spoiler:
- Le Salon a écrit:
Informations générales
Date : Mercredi 4 Décembre 37. Lieu : Forgefer, La Brasserie Hurlante. Organisateur : l’Hôte Acturus C. Aurélian. Date : Mercredi 4 Décembre 37. Lieu : Forgefer, La Brasserie Hurlante. Organisateur : Acturus C. Aurélian. Participèrent à ce symposium dix personnes : Ordonnateur Kolben Fracassor, Hôte Kelyss, Hôte Lienasem Mirelame, Hôte et Organisateur Acturus Aurélian, Hôte Khalal, Pair Celyan Belqueria, Pair Lytta Elvengrey de Froidval, Invitée Androsia Mortcrasse, Invité-Candidat Ombriel Clairelame, Invité Edgar Hodge. Thème : « Que penser des Chasseurs de Démons, de leur utilité, leur place dans notre société ? » Greffier : Ombriel Clairelame.
Le débat
L’Hôte-Organisateur Acturus C. Aurélian introduisit le débat. A l’instar des Chevaliers de la Mort il y a quelques années, les rangs de l’Alliance et de la Horde furent il y a peu renforcés par d’anciens ennemis : les Chasseurs de Démons. Mais quelle place il y a-t-il pour eux dans nos cités et nos sociétés ? Si l’utilité de leur présence est aujourd’hui indéniable, quid d’en temps de paix ? Peut-on faire confiance aux Illidaris ? Sont-ils loyaux ? Une menace sur le long terme ? Faut-il prendre tout de suite des mesures ? En somme… Quelle place pour les Chasseurs de Démons ?
Le premier intervenant fut l’Hôte Khalal. Il rappela à quel point, pour lui, le cas des Chasseurs de démons est proche de celui des Chevaliers de la Mort (soit un groupe utilisant les armes de son ennemi pour l’affronter) et à quel point ils sont des dangers ambulants, devant maintenir en permanence la puissance dévorante d’un démon et donc veiller à leur santé mentale. Si l’acte de sacrifice est « noble », le prix à payer pour une telle puissance est lourd, dangereux à la fois pour eux et pour nous. Toujours pour l’Hôte, les mêmes lois qui régissent la présence en ville des Chevaliers de la Mort doivent régir celle des Chasseurs de démons. Ces lois sont encore plus sévères à Darnassus. La duplicité de leur maître Illidan pose également la question de la fiabilité de ces personnes. Pour le moment, nous partageons le même but, mais que feront-ils une fois la Légion repoussée ? Néanmoins, l’Hôte ne remet pas en question la nécessité de la présence des Illidaris sur le terrain. Suite à cet exposé, la première question fut posée par l’Ordonnateur Fracassor, demandant comment le retour des Illidaris en tant qu’alliés était perçu à Darnassus, ou chez les druides de Havrenuit. « Les chasseurs de démons sont tout juste tolérés, ils ont le même prestige aux yeux des Sentinelles que les chevaliers de la mort ». La Pair Celyan rebondit sur cette réponse, précisant que les chevaliers de la mort, contrairement aux chasseurs de démons, n’avaient pas « choisi » leur condition. L’Hôte affina alors sa réponse, précisant que pour la société elfique, un Illidari était vu comme un démon, soit une créature perfide et corrompue. Une seconde question fut posée par la Pair Androsia, qui s’interroge sur l’existence de Chasseurs de démons regrettant d’être passé par la transformation. A cela, l’Hôte Khalal répondit qu’il n’avait jamais entendu parler de telle repentance et qu’au contraire, ce serait pris comme un signe de faiblesse par les autres Illidaris. Troisième question, de l’Invité Edgar, qui s’interroge sur l’existence d’une rancœur entre les chasseurs de démons et les Gardiennes, et si ces dernières ne craignaient pas de subir des représailles. L’Hôte Khalal rassura Edgar, lui assurant que si effectivement une telle rancœur existait, les deux partis savent à quoi s’en tenir. De plus, si les Illidaris décidèrent un jour d’attaquer les Gardiennes ou représentaient un quelconque danger, elles feraient tout pour les empêcher de nuire, quitte à les traquer de nouveau juste après la Légion Ardente repoussée. Une telle attaque prouverait d’ailleurs la versatilité des Chasseurs de démons. Quatrième question, de l’Hôte Acturus, concernant l’avis de l’intervenant sur la raison de la présence des Illidaris restés en ville. L’Hôte Khalal précisa qu’ils n’étaient que peu nombreux à rester sur Hurlevent, et qu’ils restaient sans doute à la capitale pour « faire bonne figure », et récolter des moyens pour agir sur les Îles Brisées. Second Intervenant de la soirée, l’Hôte Mirelame prit ensuite la parole. Il voulait revenir sur la nécessité d’avoir les Illidaris à nos côtés. Il commença par rappeler qu’il y avait une différence majeure entre les chasseurs de démons et les chevaliers de la mort. Les derniers furent relevés par le Roi Liche sans leurs consentements, alors que les Illidaris se sont octroyé des pouvoirs viciés pour combattre une menace de leur plein gré. Pour l’Hôte, le véritable problème est de savoir si l’invasion de la Légion Ardente est un problème suffisamment grave pour justifier le recours à quelque chose d’aussi dangereux. N’ayant anéantie aucune armée, ni royaume, elle n’est pour l’Hôte qu’une menace gérable sans prendre le risque d’élever l’épée de Damoclès que sont les Chasseurs de démons. Même s’ils nous évitent pertes et destructions, est-ce qu’ils ne feront pas pire dans le futur ? Mortcrasse demanda à L’Hôte si les Illidaris, après la guerre, ne pourraient pas tout simplement continuer à résister à l’appel du pouvoir. A cela, L’Hôte répondit que s’il est facile de résister à la tentation lorsque l’on se sert de ses pouvoirs au quotidien, c’est beaucoup plus dur une fois qu’on espace les utilisations. De plus, accepteront-ils de tout arrêter du jour au lendemain ? Pour l’Hôte, les Illidaris n’ont rien à faire dans nos sociétés, et leur statut de fardeau risque de leur déplaire fortement. La Pair Lytta Evengrey demanda alors quoi faire des Chasseurs de démons. Faut-il les abattre, ou les enfermer de nouveau ? L’Hôte avoua son manque de connaissances en matière de démonologie, et juge plus judicieux de les mettre hors d’état de nuire dès la guerre terminée. Seconde question de la Pair Mortcrasse. Ils sont effectivement dangereux, mais semblent très bien se contrôler, alors pourquoi ne pas leur donner une chance ? L’Hôte Mirelame juge cette proposition dangereuse, puisqu’en cas de rébellion, une guérilla commencerait, provoquant potentiellement des quantités importantes de morts civiles. L’Hôte Kelyss précisa que malgré leur nom, les Illidaris ne cherchent pas à détruire les démons, mais la Légion Ardente, et qu’ils n’ont aucun scrupule à employer les démons pour ce faire. Intervention de l’Ordonnateur Fracassor, qui souhaite rappeler que les Illidaris n’étaient pas les seuls individus puissants en ce monde. D’une manière forte imagée et exagérée, il y a en ce monde des individus pouvant tôt ou tard céder à des tentations douteuses et se servir de leurs puissances pour faire du mal, la géopolitique le prouvant bien. Il faut faire attention, et penser sur le long terme, ou nous serons tous condamnés, agents de notre propre destruction. La dernière intervention fut faite par l’Hôte Kelyss. Elle rappela que, sur le plan purement opérationnel, les Illidaris n’avaient pas été libérés depuis 6 mois que de nombreuses défections et trahisons en faveur de la Légion sont dénombrées. Attaques contre les Gardiennes, embuscades, vols, désertions… La liste est longue, mais les Illidaris remplissent pour l’instant leur mission. Elle désira également rappeler un point d’histoire, avec le comportement des chasseurs de démons dans le passé : les Draeneïs en esclavage, la destruction de l’environnement, le sacrifice des âmes des ancêtres protégées à Auchidoun. Ils se comportent comme les démons qu’ils combattent, avec aussi peu de morale. Nous sommes face à un problème de pragmatisme : hésiteraient-ils à massacrer la population d’une ville entière si cela pouvait repousser l’invasion en cours ? Nous avons fait confiance aux Chevaliers de la mort, et ils ont attaqué la Croisade d’Argent. Pouvons-nous alors faire confiance à des individus plus extrêmes et instables, qui ont déjà par le passé perpétré volontairement un génocide ? Question d’Edgar Hodge, qui se demande s’il est possible de purger un Chasseur de démons. C’est l’Invité Ombriel qui répondit. Même s’il n’est pas spécialiste en la question, il précisa que plus le temps passe, et plus le chasseur se « synchronise » avec son démon, et prend en puissance. Si une telle reconversion est possible, elle ne pourrait alors être faite que chez les Chasseurs l’étant depuis peu de temps. Mais une autre question se pose : est-ce que le démon est le moteur de puissance du Chasseur ? Si oui, alors il est peut-être possible de le libérer du démon, et donc de lui supprimer tout pouvoir. Mais si le démon n’est qu’un amplificateur, supprimer le démon, toujours en spéculant que ce soit possible, l’Illidari ne serait alors qu’affaibli. L’Hôte-Organisateur conclut la séance, proposant un second symposium pour le 25 Janvier prochain. Le premier s’étant principalement porté sur le statut des Chasseurs de démons, le prochain sera focalisé sur les solutions envisageables, mais également la question de la morale, de la politique et de la stratégie à aborder.
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